DIY Analytics : la méthode choc pour traquer comme un pro (sans analyste, ni budget XXL) | Blog
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blogDiy Analytics La M…

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DIY Analytics la méthode choc pour traquer comme un pro (sans analyste, ni budget XXL)

Le kit de survie des KPIs : 5 métriques qui changent tout

Pas besoin d'un tableau Excel infini ni d'un analyste pour commencer à mesurer ce qui compte. Concentrez-vous sur cinq métriques simples et actionnables qui vous livrent un verdict rapide sur la santé de votre produit ou campagne, et sur des petits tests pour améliorer chaque point.

Trafic qualifié : plus que des visites, regardez la provenance et l'intention via des UTM et les pages d'entrée. Action concrète : segmentez par source, identifiez la source qui ramene du volume sans résultat et coupez ou améliorez son message. Taux de conversion : la boussole business. Mesurez micro-conversions (inscription, téléchargement) pour repérer l'étape qui bloque et testez un seul changement par semaine (CTA, titre, formulaire plus court).

Rétention : garder un client vaut souvent plus que d'en trouver un nouveau. Suivez la retention J7/J30 pour détecter l'échappée. Action : lancez une petite cohorte et testez un trigger de relance (email ou push) pour voir l'impact en 7 jours. Valeur par client (ARPU/LTV simple) : calculez la recette moyenne par utilisateur sur 30 jours; segmentez top 20% vs reste pour prioriser les efforts.

Coût d'acquisition (CPA) : indispensable pour savoir si vos efforts rapportent. Même sans budget pro, estimez CPA basique en divisant le budget pub par les conversions, puis comparez au LTV. Passez à l'action : choisissez deux KPIs prioritaires, instrumentez-les en 48h (Google Analytics + Sheets + UTM), définissez un objectif simple et lancez un test A/B ciblé pour améliorer une métrique cette semaine.

UTM comme un chef : stop aux sources fantômes, hello clarté

Marre des « sources fantômes » qui bouffent vos rapports et vous laissent deviner d'où vient le trafic ? Les UTM, bien construits, transforment ce chaos en clarté. Adoptez une convention ultra simple et partagée : source=plateforme, medium=type (cpc, organic, email), campaign=nom-campagne. Toujours en minuscules, sans espaces, utilisez - ou _ pour séparer.

Pratique : créez un modèle de lien dans un tableur (date, platform, type, campaign, url_finale). Générer les UTM par concaténation, coller le lien partout et gardez une colonne « lien utilisé » pour traçage. Résultat : 0 improvisation, 0 source inconnue — juste des données exploitables.

Attention aux pièges : l'auto-tagging des régies peut écraser vos paramètres, certains redirecteurs suppriment les query strings, et les shorteners peuvent cacher les UTM. Règle d'or : testez chaque lien en « preview », préférez les redirections qui conservent la query et standardisez la priorité des paramètres via votre tag manager.

Enfin, surveillez les rapports en temps réel, créez une alerte sur les pics de « direct » et automatisez la génération de liens pour les équipes. En 10 minutes vous passez de mystère à transparence — et vos rapports vous remercieront.

Dashboard express dans Google Sheets : beau, utile, imparable

Construire un dashboard express dans Google Sheets, c'est comme bricoler une lampe: simple et spectaculaire si on suit l'ordre. Commencez par choisir 4–6 métriques prioritaires (trafic, conversion, panier moyen, coût par acquisition). Gardez le périmètre réduit: un KPI par tuile, une question métier par visuel.

Structurez la feuille: une bande de contrôle en haut (période, canal, segments), une zone de KPIs au-dessus et un espace pour graphiques et tableaux dynamiques. Allez-y léger: IMPORTRANGE pour regrouper les données, QUERY pour filtrer et nettoyer, et Named Ranges pour rendre les formules lisibles.

Pour le design, misez sur la clarté: chiffres en grand, couleurs significatives, et sparklines pour les tendances. Exemple de mini-visual: =SPARKLINE(A2:A13, {"charttype","column";"color","green"}). Les barres de progression s'obtiennent avec =REPT("█",ROUND(value/max*20)) — trompeusement joli et ultra lisible.

Rendez-le imparable côté action: des règles de mise en forme conditionnelle pour alerter, des filtres pour explorer et des segments faciles à changer avec validation des données. Automatiser la collecte: IMPORTRANGE rafraîchit seul, et un petit déclencheur Apps Script peut envoyer un snapshot quotidien par e‑mail si vous voulez vraiment briller.

Résultat: un dashboard beau, utile et dépourvu d'usine à gaz — suffisant pour prendre des décisions rapides et prouver votre valeur sans analyste. Astuce finale: clonez le fichier, supprimez 50% des graphiques, et testez si vos managers comprennent encore tout en 30 secondes. Pari gagnant.

GA4 sans migraine : le setup 30 minutes qui compte vraiment

30 minutes, zéro prise de tête : voilà la promesse. Concentre-toi sur ce qui rapporte vraiment — trafic qualifié, événements-clés et conversions mesurables. Oublie les rêves d'analytique complète, on vise la boîte à outils minimaliste qui te donnera des insights exploitables dès la première session.

  • 🚀 Taggage: installer GA4 via GTM et déclencher page_view + clics clés (CTA, formulaires).
  • ⚙️ Conversions: définir 2–3 conversions business (inscription, achat, lead) et les nommer clairement.
  • 👍 Validation: utiliser DebugView et le rapport en temps réel pour vérifier en 10–15 minutes.

Choisis des noms courts et cohérents (ex : sign_up, add_to_cart), envoie 2–3 paramètres utiles (page, label, value). Priorise la qualité des événements plutôt que la quantité — un événement bien paramétré vaut dix pistes floues. Active la collecte basique (pages, sessions) puis ajoute un événement personnalisé par canal important.

Ne reste pas sur un setup statique : teste, mesure, corrige. En 30 minutes tu auras un GA4 opérationnel, et en 30 minutes hebdomadaires tu transformeras ces données en décisions concrètes. Passe à l'action : configure, vérifie, optimise — et célèbre la première conversion traquée !

Automations malines : alertes, rappels et reporting qui bossent pour vous

Imaginez vos tableaux de bord qui ne se contentent plus d'être jolis mais qui deviennent de vrais assistants : ils vont vous prévenir quand quelque chose cloche, vous rappeler quand agir, et livrer le résumé utile chaque matin. Les automations, ce n'est pas du gadget : c'est la garantie que vos décisions reposent sur des signaux fiables sans demander une équipe d'analystes.

Commencez par 3 règles simples : 1) choisissez 3 KPIs prioritaires, 2) définissez des seuils pratiques (soft/hard) et 3) sélectionnez le canal d'alerte (Slack, e‑mail, webhook). Pour les outils : Google Sheets + Apps Script ou Make pour une solution low‑cost ; Zapier si vous voulez gagner du temps ; Looker Studio pour du reporting programmé. Astuce pratique : utilisez des moyennes mobiles pour réduire les fausses alertes et joignez toujours le contexte (capture de la période, lien vers le graphique, checklist de vérification).

  • 🤖 Alertes intelligentes: envoyez une alerte Slack ou e‑mail avec la valeur, l'écart et le lien vers le tableau quand un seuil hard est franchi.
  • 🚀 Rapports automatisés: générez un PDF/CSV hebdo depuis Looker Studio ou Sheets, attachez‑le au canal équipe et archivez‑le automatiquement.
  • 🔥 Rappels & playbooks: à chaque anomalie créez une tâche Notion/Airtable avec une checklist de diagnostic et un responsable assigné.

Avant de lâcher en production, testez vos flux avec des données fictives, ajoutez des windows de silence pour éviter le spam et consignez chaque action dans un log simple. En ciblant l'essentiel et en itérant, vous obtiendrez des automations robustes, budget friendly et prêtes à vous rendre autonome comme un pro.

Aleksandr Dolgopolov, 07 December 2025