DIY Analytics : le guide choc pour suivre vos données comme un pro… sans analyste ! | Blog
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DIY Analytics le guide choc pour suivre vos données comme un pro… sans analyste !

Posez les bases en 30 minutes : balises, pixels et plan de marquage sans prise de tête

En 30 minutes vous pouvez verrouiller les bases et éviter les galères futures: créez un conteneur dans Google Tag Manager (ou un équivalent léger), installez le pixel principal dans le header, activez un environnement de test et prévoyez un rollout progressif. Commencez par 3 triggers essentiels (pageview, clic CTA, form submit) et laissez la complexité pour plus tard. Petit, propre, efficace.

Formalisez un plan de marquage ultra simple dans un tableau partagé: colonne EventName, Trigger, Variables, KPI associé, propriétaire, statut. Adoptez une nomenclature réutilisable et lisible, par ex. purchase, lead_submit, signup_step2. Définissez le DataLayer minimal (user_id, product_id, value, currency, category) pour que vos rapports restent exploitables et non bricoles de campagne.

Testez systématiquement en mode preview: activez le mode preview du Tag Manager, simulez parcours et conversions, vérifiez les hits dans le network et avec outil Pixel Helper. Contrôlez la déduplication des événements et surveillez les erreurs courantes: balise dupliquée, déclencheur trop large, variable mal mappée. En cas de casse, rollback rapide puis débrief pour ne pas répéter l erreur.

Documentez tout et attribuez un propriétaire pour chaque tag: une feuille centrale, changelog, checklist de validation (comptes liés, conversions vs analytics cohérentes). Planifiez une mini-revue mensuelle de 15 minutes pour vérifier que les événements collent toujours au produit et aux objectifs business. Résultat: un plan de marquage simple, maintenable et prêt à scaler sans panique.

Adieu vanity metrics : 5 KPI qui font vraiment bouger l’aiguille

Marre des j'aime et des impressions qui brillent mais n'apportent rien ? Concentrez-vous sur les indicateurs qui font vraiment monter le chiffre d'affaire et la qualité produit. À la place des vanity metrics, suivez cinq KPI actionnables : Customer Acquisition Cost (CAC), Lifetime Value (LTV), Activation Rate, 30‑day retention et Revenue per Visitor. Ces chiffres vous disent où investir vos efforts.

CAC : calculez le coût d'acquisition par canal = total des dépenses marketing / nouveaux clients acquis sur la même période. Regardez le CAC par campagne, pas global. Action concrète : si un canal a un CAC 2x supérieur à la moyenne, réduisez le budget, testez un message différent, ou poussez un onboarding meilleur.

LTV & LTV:CAC : estimez la valeur moyenne d'un client sur sa durée de vie (CA net moyen × durée) et comparez-la au CAC. Règle simple : LTV:CAC > 3 = business sain, < 1 = danger. Activation Rate : portion d'utilisateurs qui atteignent la valeur clé (ex : premier achat, premier upload) dans les 7 jours. Si elle est faible, améliorez le premier parcours en réduisant les frictions et en guidant l'utilisateur étape par étape.

30‑day retention et Revenue per Visitor : la rétention vous montre si le produit colle, le RPV vous dit combien rapporte chaque visiteur. Implémentez un suivi cohorté simple dans un tableur ou un dashboard DIY, fixez des alertes (baisse de retention >10%) et testez des expériences ciblées. Choisissez un KPI, instrumentez-le proprement, et iterez : votre tableau de bord devient votre plan d'attaque.

Un tableau de bord qui déchire : de Google Sheets à un cockpit en un après-midi

En un après‑midi, transformez vos colonnes en un cockpit clair et actionnable : utilisez Google Sheets comme base de données légère et tableau de bord rapide. Structurez vos feuilles (raw / clean / dashboard), nommez les plages, et définissez 5 KPIs maximum pour garder la lisibilité. Le secret ? partir simple, puis itérer plutôt que tout vouloir modéliser d'entrée.

Étape pratique : rapatriez les données via ImportRange ou API, nettoyez avec QUERY, ARRAYFORMULA et REGEXREPLACE dans l'onglet « clean ». Créez une feuille « pivot » pour agréger les métriques et une feuille « dashboard » qui contient uniquement formules finales et graphiques. Les plages nommées et les filtres permettent de remplacer des manipulations manuelles fastidieuses.

Visu et ergonomie : préférez des mini‑charts (sparklines), des graphiques combinés et une ligne de KPI en haut avec des valeurs nettes et des variations en pourcentage. Ajoutez mise en forme conditionnelle pour attirer l'œil et des filtres/slicers pour jouer avec la période. Si vous voulez un cockpit plus pro, connectez la feuille à Looker Studio et exportez un rapport partageable, actualisé automatiquement.

Anticipez la maintenance : protégez les plages critiques, créez une sauvegarde automatique (versioning), planifiez une actualisation via Apps Script ou un add‑on, et documentez les sources. Partagez en lecture seule puis ouvrez l'édition aux responsables, et notez une routine hebdo de vérification. Résultat : un cockpit qui déchire, utile, et surtout durable.

Astuce finale : commencez par un template minimal, chronométrez‑vous (120–180 minutes), testez sur un jeu de données petit puis scalez ; vous serez surpris de ce qu'on peut livrer en une après‑midi quand on va à l'essentiel.

Automatiser sans coder : alertes et rapports qui se font tout seuls

Marre des rapports qui prennent la poussiere et ne servent qu a generer des excuses ? Automatisez ce qui peut etre automatisé et reprenez le pouvoir sur vos donnees sans ecrire une ligne de code. Commencez par choisir 3 KPIs critiques, fixez un seuil d alerte, decidez du destinataire et de la cadence. Pour un exemple concret de panneau et de notifications, jetez un oeil a acheter des réactions et adaptez l idee a vos besoins.

Pas besoin d etre dev pour automatiser : des outils no code comme Zapier ou Make, des fonctions natives dans vos dashboards, et des connectors pour Google Sheets rendent la tache simple. Methode courte et efficace : 1) definir le trigger (ex baisse de trafic 20 %), 2) parametrer l action (email, message Slack, enregistrement Drive), 3) choisir le format du rapport (CSV, PDF, tableau), 4) tester en mode bac a sable avant production. Pensez a eliminer le bruit avec un sevrage de notifications pour eviter la fatigue.

  • 🚀 Résumé: recevoir un condensé quotidien par email avec les 5 metrics a suivre.
  • 🤖 Urgent: alerte instantanee si un KPI cle franchit le seuil critique.
  • ⚙️ Automatisation: rapport hebdomadaire en PDF genere et sauvegarde dans Drive.

Avant de partir, check rapide : mettez un cooldown pour limiter les fausses alertes, attribuez un proprietaire pour chaque alerte, verifiez la frequence pour ne pas perdre la lisibilite. Automatisez, mesurez l impact, ajustez et recommencez. En quelques iteractions vous aurez un systeme qui travaille pour vous pendant que vous faites avancer le produit.

Raconter vos chiffres comme un boss : transformer les données en décisions

Les chiffres ne sont pas des monstres: ce sont des alliés qui parlent si vous leur donnez un micro. Commencez par traduire chaque tableau en décision possible — pas en curiosité. Demandez-vous: «si ce nombre bouge de 10%, qu'est-ce que je fais demain?» Si vous pouvez répondre en une ligne, vous savez déjà raconter les données comme un boss.

Pour y arriver, limitez-vous à 3 indicateurs clés par tableau et donnez-leur du contexte: tendance, point de référence et ambition. Ajoutez un seuil visible (vert/rouge) et une note courte expliquant l'action associée. Ne multipliez pas les graphiques: mieux vaut un KPI clair avec un commentaire actionnable que dix jolis camemberts qui ne changent rien.

Structurer le récit, c'est suivre le fil S-S-S: Situation (où on était), Surprise (ce qui a changé) et Solution (la décision). Écrivez cette mini-histoire sous le graphique: une phrase d'accroche + une action recommandée. Ajoutez des annotations temporelles (promo, bug, campagne) pour transformer un pic en insight réutilisable.

Enfin, installez des rituels faciles: revue hebdo de 15 minutes, un tableau partagé avec commentaires, et un petit A/B test pour valider l'idée. Célébrez les micro-actions qui ramènent des résultats. Vos données deviennent alors un GPS, pas un ornement — et vous, le pilote qui prend des virages calculés, sans attendre l'analyste.

Aleksandr Dolgopolov, 12 December 2025