Email marketing n’est PAS mort: vous le faites juste mal (voici comment cartonner) | Blog
accueil réseaux sociaux notes et avis marché des tâches e-task
panier abonnements historique des commandes compléter le solde ajouter un code promo
programme d'affiliation
assistance FAQ information avis
blog
public API reseller API
сonnexioninscription

blogEmail Marketing N…

blogEmail Marketing N…

Email marketing n’est PAS mort vous le faites juste mal (voici comment cartonner)

Des objets qui claquent: 7 formules qui forcent l’ouverture

Votre objet est le vigile de la boîte mail: il décide qui entre et qui se fait ignorer. Trop générique, trop long ou trop poli = poubelle. Voici 7 formules simples, provocantes et adaptables pour provoquer l'ouverture sans tomber dans le spam.

Formule 1 — Curiosité: "Ce que X ne vous dira jamais"; Formule 2 — Preuve sociale: "Déjà 3 421 clients l'ont adopté"; Formule 3 — Personnalisation: "Paul, votre cadeau expire ce soir"; Formule 4 — Urgence: "Dernière chance: -30% jusqu'à minuit"; Formule 5 — Offre chiffrée: "5 minutes pour économiser 20€"; Formule 6 — Question directe: "Envie d'un inbox sans stress?"; Formule 7 — Mystère + bénéfice: "Un hack simple pour booster vos ventes"

Règles rapides: restez sous 50–60 caractères sur mobile, commencez par un verbe quand c'est possible, évitez les mots spam (gratuit, urgent à outrance), et testez si un emoji fonctionne avec votre audience. N'oubliez pas le preview text: il complète l'objet comme une deuxième accroche.

Petit plan d'attaque: choisissez 3 formules, écrivez 2 variantes chacune, lancez un A/B sur quelques milliers d'emails pendant 3–7 jours, puis gardez la gagnante et itérez. L'email marketing n'est pas mort, mais votre boîte de réception a des goûts bien précis — apprenez à lui parler.

Segmentez comme un·e pro: stop au « one-size-fits-all »

Marre des campagnes qui ressemblent à des bouteilles à la mer? Le secret, c'est la segmentation: selon le comportement, la valeur et le stade d'achat de vos contacts, vous transformez des newsletters froides en messages qui parlent vraiment. Les petites listes ciblées rapportent souvent plus que les grands envois au hasard: meilleur taux d'ouverture, CTR qui grimpe et moins de désabonnements.

Commencez simple: créez trois segments faciles à gérer: Nouveaux inscrits (0–7 jours) pour une séquence de bienvenue, Inactifs (30–90 jours) pour une relance personnalisée, et Top clients (20% des revenus) pour offres exclusives. Pour chaque segment, définissez un objectif clair, une cadence (ex: 3 mails sur 2 semaines pour la bienvenue) et une promesse unique dans l'objet.

Sortez les règles basiques: déclencheurs comportementaux (panier abandonné, visite produit), engagement (ouvertures/lectures) et data RFM. Utilisez des blocs dynamiques pour varier l'offre sans multiplier les campagnes. Testez l'objet et l'heure d'envoi en A/B, et suivez l'ouverture, le CTR et le taux de conversion pour mesurer l'impact réel.

Nettoyez régulièrement votre liste: supprimez ou quarantinez les contacts inactifs et proposez des préférences de fréquence. Lancez un micro-test cette semaine: segmentez 10% de votre base et comparez les résultats au reste. La segmentation, c'est comme une bonne coupe: quand le message tombe pile, le taux de conversion le remarque tout de suite.

Automations futées: laissez vos séquences vendre pendant votre sommeil

Vous voulez que vos emails bossent pendant que vous faites autre chose (ou que vous dormez) ? Les automations sont vos commerciaux nocturnes — mais mal paramétrés, ils spamment plus qu'ils ne convertissent. L'astuce, c'est de concevoir des séquences comme des conversations : réactives, utiles et orientées micro-conversions, pas comme des rafales de bulletins d'information.

Commencez par trois séquences indispensables :

  • 🤖 Bienvenue: captez l'attention dès l'inscription avec une promesse claire et une action simple à faire.
  • 🚀 Panier: récupérez les abandons avec preuve sociale et une petite incitation, pas une menace.
  • 🔥 Réactivation: ravivez les inactifs avec valeur nouvelle (astuce, mini-guide, ou offre limitée).

Techniquement, mettez en place des déclencheurs comportementaux, des délais intelligents et des branches conditionnelles : si l'abonné clique, envoyez l'offre suivante ; s'il n'ouvre pas, changez le sujet. Personnalisez avec quelques tokens essentiels (prénom, produit consulté) et variez l'objet, la prévisualisation et l'heure d'envoi. Gardez les messages courts et actionnables — une seule CTA claire par email.

Mesurez ce qui compte : taux d'ouverture → CTR → conversions. Testez des variations, mais n'over-optimisez pas: lancez, laissez tourner quelques cycles, analysez et itérez. En deux semaines vous aurez une séquence qui vend la nuit sans vous transformer en robot. Expérimentez vite : 1 parcours, 3 emails, un bon trigger, et vous verrez la différence au réveil.

Design minimal, délivrabilité maximale: évitez l’onglet Promo et atterrissez en boîte de réception

Le design minimal, ce n'est pas juste une question d'esthétique : c'est un raccourci vers la boîte de réception. Oubliez les templates lourds, les images hébergées et les scripts exotiques qui déclenchent l'onglet Promotions. Privilégiez un HTML propre, du texte lisible sans images et des boutons simples — le lecteur comprend vite, et les filtres aussi.

Trois règles rapides à appliquer :

  • 🚀 Objet: court, personnalisé, sans faux clickbait pour augmenter l'ouverture.
  • 🆓 Segmentation: ciblez les lecteurs récents et engagés, évitez l'envoi universel.
  • 🔥 Simplicité: un seul CTA visible, styles inline, images en fallback.

En parallèle, soignez la base et l'infrastructure : DKIM, SPF, DMARC, warming des IP et suppression des adresses inactives. N'envoyez pas massivement sans tri, favorisez les segments engagés et respectez la fréquence. Pour accélérer les tests et simuler une audience réelle, pensez à abonnés premium.

Petit exercice : réduisez le HTML à l'essentiel, testez trois objets, et vérifiez vos taux d'ouverture. Moins d'artifices = meilleure délivrabilité et plus de conversions. On garde l'humour, pas le spam ; faites simple, utile et ciblé, et vos emails atterriront en boîte, pas en promotions.

Mesurez ce qui rapporte: KPIs à suivre, tests A/B à lancer, et erreurs à couper

Mesurer, ce n'est pas de la compta ennuyeuse: c'est la boussole qui transforme un envoi en machine à vendre. Arrêtez de chasser des vanités. Priorisez le revenu par email, le taux de conversion et la valeur à vie client. Avec ces repères, vous savez si votre message charme ou s'il finit direct dans la corbeille.

Les KPIs essentiels à suivre chaque semaine: Revenu par email (RPE) pour voir l'impact direct, Taux de conversion pour évaluer l'accroche, CTR pour le contenu et le CTA, Taux d'ouverture pour l'objet/préheader, et Churn/Unsubscribe + Deliverability pour la santé de la base. Bonus: suivez RPU (revenu par utilisateur) et la LTV par segment.

Testez comme un pro: ne testez qu'une variable à la fois, choisissez un échantillon représentatif et laissez courir le test assez longtemps pour atteindre la significativité. Les combos gagnants à essayer d'abord: objet vs préheader, CTA long vs court, images vs texte, segment haut panier vs bas panier, heure d'envoi matin vs soir. Note pratique: gardez une hypothèse claire et notez les résultats.

Coupez ces erreurs dès aujourd'hui: arrêter d'analyser l'open rate seul, multiplier les variantes sans plan, ignorer la délivrabilité et oublier les UTM. Quick win: segmentez 20% de votre base par comportement récent et envoyez-leur une séquence testée — vous verrez vite si votre funnel respire. Mesurez, apprenez, itérez: l'email ne meurt jamais, il s'adapte.

Aleksandr Dolgopolov, 08 November 2025