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L’email marketing n’est pas mort (vous l’utilisez juste mal)

Stop aux newsletters soporifiques: transformez vos emails en mini-séries qu’on binge

Ras-le-bol des newsletters qui atterrissent dans la boite puis s'evanouissent. Plutot que d'envoyer des paves, structurez vos emails comme une mini-serie: un arc narratif, des episodes courts et un cliffhanger intelligent. Les lecteurs binge-consomment quand on les intrigue — pas quand on les noient. Adoptez le binge, pas le blast.

Commencez par un personnage (votre marque, un client type, une mascotte) et une promesse d'episode: «Aujourd'hui, on regle X en 3 minutes». Chaque email doit remplir une micro-attente: informer, faire rire ou resoudre un point precise. Variez les formats: checklist express, cas client condense, astuce rapide ou micro-video pour garder le rythme.

Transformez vos sujets en numeros d'episode (S1E02), soignez la pre-entete qui tease le twist et faites de la CTA une porte vers la suite. Pour accelerer la preuve sociale et augmenter l'envie de cliquer, pensez a booster quelques posts lies a la serie — par exemple livraison express likes Instagram — test rapide, impact visible sur l'engagement.

Mesurez le binge: taux d'ouverture jour 1 vs jour 7, clics recurrents et desinscriptions par episode. Si un episode tombe a plat, reduisez la duree, changez d'angle ou fractionnez-le en micro-sagas. Resultat: une audience qui attend la suite, partage et revient — le signe qu'on n'a plus une newsletter mais une serie addictive.

Objets qui font cliquer: 5 structures gagnantes et un twist perso

L'objet d'un email, c'est comme la première phrase d'une blague : s'il n'accroche pas, personne ne lit la chute. Voici 5 structures gagnantes que j'utilise quand je veux un taux d'ouverture qui bouge : la rareté (« Aujourd'hui seulement »), la curiosité incomplète (« Ce que X a découvert… »), le chiffre concret (« 3 étapes pour… »), la personnalisation comportementale (« Vu votre panier : une astuce ») et la preuve sociale (« 1 200 personnes ont déjà essayé »).

Pourquoi ça marche ? La rareté crée un manque immédiat ; la curiosité force à cliquer pour compléter l'histoire ; les chiffres réduisent l'effort décisionnel ; la personnalisation transforme un message générique en conversation ; la preuve sociale élimine le doute. Exemples rapides : Aujourd'hui : 50 places restantes, Vous n'avez jamais vu ça dans un tutoriel, 3 minutes pour doubler votre productivité, Marc, une astuce pour votre dernier achat, Déjà 4 500 inscrits — rejoignez-les.

Quelques règles actionnables : testez chaque structure en A/B, gardez l'objet entre 40 et 60 caractères, évitez les mots spam, associez un pré-header fort et usez d'un emoji uniquement si votre audience le tolère. Si vous cherchez des ressources pour amplifier votre reach social en parallèle, jetez un œil au booster pas cher pour Twitter — utile quand vous relancez une promo par email et voulez maximiser l'écho.

Le twist perso : je combine toujours une micro-histoire + chiffre + question. Exemple prêt à copier : « En 7 jours j'ai coupé 30% de temps perdu — vous voulez savoir comment ? ». Ça active la curiosité, donne une preuve chiffrée et invite à l'action. Testez trois variantes cette semaine et gardez celle qui attire le plus de clics — puis peaufinez la suite du mail pour tenir la promesse.

Segmentez comme un·e pro: le bon message, à la bonne personne, au bon moment

Segmentation, ce n'est pas de la magie: c'est du ménage et du flair. Au lieu d'envoyer la même blague à tout le monde, commencez par trois segments pragmatiques : nouveaux abonnés, clients actifs, inactifs. Ces groupes vous donnent déjà des leviers clairs pour adapter le ton, l'offre et la fréquence.

Rassemblez des signaux simples : données démographiques, historique d'achat, comportement d'ouverture et clics, appareil et fuseau horaire. Mettez en place un score basique — ou utilisez la méthode RFM (récence, fréquence, montant) — pour prioriser les cibles et définir offres personnalisées.

Configurez des automatisations comportementales: mail de bienvenue, relance panier abandonné, upsell post-achat. Attention au timing: une relance panier 1 heure après l'abandon n'est pas la même chose qu'à 48 heures. Testez la fenêtre qui convertit le mieux.

Personnalisez l'objet et l'aperçu selon le signal: 'Votre article préféré est de retour' pour réengager, ou 'Merci pour votre commande, voici la suite' après un achat. A/B testez objets, images et CTA sur petits segments avant de généraliser — les bons micro-tests économisent des erreurs à grande échelle.

Gérez les dormants avec une séquence win-back courte puis une règle de coucher de soleil (sunset). Par exemple: 1er mail à 30 jours, 2e offre à 60 jours, suppression à 120 si pas d'interaction. Si vous cherchez aussi un coup de pouce social pour vos campagnes, pensez à panneau SMM rapide et pas cher.

En pratique: auditez votre liste, choisissez 3 triggers prioritaires, automatisez et suivez taux d'ouverture et conversion. Itérez chaque semaine: une hypothèse, un test, une décision. Segmenter, c'est arrêter d'envoyer du bruit et commencer à provoquer de vraies conversations.

Automations malines: vendez pendant votre sommeil (sans paraître robot)

Vous n'avez pas besoin d'acheter une armée de rédacteurs pour que vos automations vendent la nuit. Il suffit d'un trio malin: un message de bienvenue qui charme, une relance panier qui rassure, et une séquence post-achat qui transforme l'acheteur en fan. L'astuce: automatiser les décisions, pas la voix. Donnez de la personnalité à chaque étape pour éviter l'effet robot.

Commencez simple. Pour chaque flow, définissez le déclencheur, l'attente, et l'objectif de conversion. Écrivez la première ligne comme si vous envoyiez un SMS amical: utilisez le prénom, une phrase courte, et une promesse claire. Exemple de sujet: «Oh, vous avez oublié quelque chose?» ou «Votre commande est presque là — envie d'un bonus?» Ces petites touches accrochent plus que des templates froids.

Optimisez avec des conditions: si le destinataire n'ouvre pas, changez l'angle; s'il clique mais n'achète pas, proposez une preuve sociale ou une réduction limitée. Testez l'heure d'envoi, la longueur des messages et l'appel a l'action. Mesurez non seulement le taux d'ouverture mais surtout le revenu par automation: c'est là que la magie opère.

Plan d'action pour cette semaine: choisissez un seul flow, écrivez trois variants, activez une règle de relance et suivez les ventes. Gardez la voix humaine, acceptez l'imperfection, iterez vite. Avec les bonnes automations, vous allez vraiment vendre pendant votre sommeil — et sans ressembler a un robot.

Fréquence et timing: trouver le rythme qui excite, pas qui agace

La fréquence n’est pas une loi universelle mais un contrat tacite avec vos abonnés : envoyez trop et ils se barrent, envoyez trop peu et ils vous oublient. Commencez par cartographier les moments-clés du parcours client (onboarding, achat, suivi, réengagement) et associez à chacun une cadence logique. Testez en petites touches (A/B court vs long) et mesurez l’impact sur l’engagement, pas seulement sur les ouvertures : un bon timing fait remonter les clics et fait sourire votre lecteur, pas le bouton spam.

Concrètement, lancez une séquence d’onboarding serrée (3–5 messages la première semaine), puis basculez vers un rythme hebdo ou bi-hebdo selon le comportement. Segmentez par activité : les inactifs voient moins d’emails mais un flow de réactivation dédié ; les fans engagés peuvent recevoir des exclusivités. Pour tester l’impact du timing en dehors de votre base, explorez des outils externes qui aident à amplifier vos expériences, par exemple commander Instagram boosting en parallèle pour analyser quelles fenêtres horaires génèrent le meilleur trafic.

Ne confondez pas cadence et rigidité : automatisez les règles mais laissez la data décider. Créez des règles de suppression automatique pour ceux qui n’ouvrent plus après X tentatives, et un flow win-back pour ceux qui interagissent rarement. Suivez trois métriques simples : taux d’ouverture (trend), taux de clic (qualité) et taux de désabonnement (douleur). Si les désabonnements augmentent quand vous augmentez la cadence, baissez-la — puis testez un message hyper-personnalisé au lieu d’un blast générique.

En résumé, trouvez le rythme qui excite en testant petit, en segmentant finement et en mesurant ce qui compte. Pensez timing (fuseau, comportement), contenu (valeur) et permission (préférences). Avec ces étapes, votre newsletter redevient attendue, pas redoutée — et vous arrêtez de tuer l’email marketing par excès d’enthousiasme.

Aleksandr Dolgopolov, 12 November 2025